Grands pumas aux dents de sabre, avec des oreilles rondes très velues et de grands poils entre les coussinets pour ne pas s’enfoncer dans le sable. Ils possèdent un gros collier de graisse naturelle qui a la même fonction de réserve que la bosse d’un chameau. Félins dociles mais jaloux, ils servent de montures aux Salins. Ces animaux oublient très souvent qu’ils sont domestiqués, depuis le début de la colonisation, quand un lézard, une gerboise ou une antilope zébrée croisent leur route ; ils chassent alors sans se soucier d’avoir qui que ce soit sur leur dos.

Leur vitesse est de 22km/h, cela correspond à l'allure des chevaux, mais ils peuvent faire des pointes de 50km/h chargé ou 70km/h sans charge. Les shgranes sont extrêmement endurants et peuvent supporter deux ou même trois jours de voyage avec un minimum de pause. Ils se désaltèrent principalement avec les poches d'eau que possèdent certains lézards ou le sang de leurs victimes, l'arrivée de la pluie a permis une exploitation de cette espèce à grande échelle sans souci d'eau et de nourriture (prolifération des lézards et des antilopes). Ils n'ont par contre que peu d'endurance aux lourdes charges. Ils sont très peu utilisés pour tirer des chariots dans les convois, il est préférable d'utiliser des cornus dans ce cas.

Il fait nouinouille

Ci-contre, ma première version de shgrane. Pour moi, ils étaient des grands carnivores assez peu agressifs, ayant une position de petits carnivores dans la chaîne alimentaire du fait que la présence des loups des sables et des volants qui peuvent les chasser. C'est de leur ronronnement que vient leur nom. Miguel Coimbra leur a donné une autre allure sur la couverture du tome I : il a fait un spécimen magnifique plus félin que je ne l’aurai jamais imaginé, et j’ai adoré cette interprétation.