C'est un gros morceau que j’ai commencé à élaborer par

  • son commerce (l’économie avait forcément évolué avec l’arrivée de la pluie, ne serait-ce qu’avec l’arrêt du commerce de l’eau distillée)
  • ses cartes géographiques, puisque qu’il s’agissait de l’exploitation de l'archipel et tout ce qui manquait dans l’archipel et qui devait être importé.
  • ses castes, un point-clé puisque je tenais à ce que mes personnages principaux soit de castes ennemies, avec des intouchables comme en Inde.
  • les lois qui sont apparues au fur et à mesure des besoins ;-)

La structure des villes est venue plus tard. Je voulais des cités pyramidales avec des souterrains, des pics aux toits contre les volants, et pleins de tours. Mais, je dois avouer que lorsque mon critique particulier a commencé à me demander "combien il y a d’habitants par ville ?", "comment les ordures ou la pluie sont évacuées ?" et "quelle est l’architecture générale ?", je suis restée bête. Ce n’est pas important et l’histoire peut s’en passer. Mais il avait raison, je ne pouvais pas développer la biologie de mon monde, faire attention aux montées et descentes de la lune en fonction des marées, et ne pas être capable de répondre à ses simples questions. Cela ne change rien à l’histoire, ça l’étoffe, ça l’enrichit. C’est ce qui lui donne de l’ampleur. Comme les cartes de lieux précis (tome I, tome II et tome III) pour garder une cohérence aux mondes, aux aventures ou aux combats qui s'y déroulent.

Les petits rites et les fêtes ont été une fantaisie pour rendre ce monde original.