Sortes de vampires décharnées au féminin, des géantes suceuses de sang de presque 2m20 de haut. Le soleil les met en état de somnolence et elles obéissent à tous ordres à ce moment-là.

L’exploitation des shaoûdes semble évidente en se servant d'elles comme esclaves en journée dans les cultures. Mais la nuit rien ne les arrête à part la répugnance d’être mouillées. Plus elles sont nombreuses, plus elles sont dangereuses et acharnées. Elles ont conscience de leur force et savent analyser celle de leur adversaire.

Une exploitation bien pensée ne cherchera pas avoir plus de vingt shaoûdes sans craindre après pour sa sécurité nocturne. Des chèvres peuvent les contenter, ou tout autre bête, mais elles préfèrent l’humain pour le plaisir de la chasse et de la traque.

Elles doivent leur nom à leur petit cri d'appel en écho Shaaa Oud comme les paons qui crient Léé On à tous bouts de champs. J'ai oublié de le spécifier dans le tome I ;-( Mais il n'y a pas de transcription pour leur cri d'attaque qui ne fait que glacer le sang.

Je n'ai rien dit de leur reproduction dans le roman, mais j'ai imaginé qu'elles se reproduisent par parthénogenèse, elles sont le clone d’un seul individu à la base : en cas d’abondance de sang sur plusieurs repas consécutifs, l’apaisement de faim au niveau du cerveau déclenche la sécrétion d’une hormone qui va réveiller un ovule et provoquer sa division naturellement pour conduire à un embryon. Hé ouais, parfait délire de biologiste !