Au départ, les hommes ont importé des chèvres, des mules (erreur de langage que je ne peux plus corriger, ce sont des ânes parce que sinon, il n'y aurait pas de reproduction ;-)), des cochons noirs, et des graines (mil, orge, oignons, carottes) qui par sélection humaine ont donné des races ou des variétés capables de résister au mieux à la sécheresse. L'importation de ces animaux ou plantes n'a plus vraiment court au moment du roman, même si des semences encore jamais exploitées sont régulièrement essayés et implantées (dattier, tomates, haricots...).

L'archipel est devenu riche malgré sa vie dure parce que l'arrivée de la pluie a éliminé le commerce de l'eau distillée qui assoiffait les cultures autant que les hommes. Les exportations sont plus nombreuses que les importations sur Terre de Sel.

La plus grosse part de l'importation revient au bois sous forme brute ou déjà transformée et en moindre mesure au charbon (pour la transformation du fer en acier, les ressources de Terre de Sel ne sont toujours suffisantes). Les acacias et les bois-blancs sont trop petits et pas assez costauds pour être utiliser à la confection de bateaux ou de grands meubles. Les Salins ne sont pas de bons menuisiers et font donc appel au savoir-faire des pays voisins, notamment les Vertes-Côtes.

L'or a été importé à l'origine pour avoir une monnaie non falsifiable, puis après l'apparition de la Magie, il n'y a pas eu de changement parce qu'il aurait été inutile.

La cire, les savons parfumés, les vins alizéens, la porcelaine sont des caprices de riches, comme les épices. Seul l'alun (pour fixer la teinture) est crucial pour l'économie de Malanis, et les tissus de coton et de chanvre ont un intérêt pour les petites gens, la soie étant tout de même très chère même si elle est locale.