Rejetons issu de l'hybridation des loups des sables et des volants.

Les fouliours sont stériles. Je n'ai jamais signalé l'information dans le roman mais pour moi ce sont tous des mâles. Ces hybrides sont par contre dégénérés, ils deviennent fous à la vue de la lumière et de la chaleur du soleil ; ils volent vers ce dernier jusqu'à épuisement. Dans la nature, ils ne sont pas destinés à vivre plus de quelques jours. Ils doivent plus ou moins leur nom à leur folie.

Il faut rajouter des yeux rouges parce que là il fait trop mimi Ma première version

Exempt de toute agressivité, la possibilité de les transformer en monture volante a intéressé les hommes, mais ce n'est qu'avec la Magie qu'ils ont réussi à faire des élevages à partir de l'an 754 sur le calendrier de la colonisation. C'est pour cette unique raison que les sorciers majeurs n'ont pas été éradiqué, et même bénéficient d'un statut privilégié (pas de notion d'esclave pour eux contrairement aux sorciers mineurs) ; ils participent à l'exploitation de la faune en fournissant l'archipel en fouliours, et surtout l'école de l'Acier qui possèdent une petite escadrille. Dans le roman, quatre Majeurs de petite importance ont la charge des élevages et de la protection des mines de fer et de rubis dans les montagnes : la duchesse de Grythur et le duc d'Athème et les deux Majeurs de Thynas et de Dynas.

Les fouliours m'ont grandement facilité les déplacements rapides. Leur vitesse est de 44km/h avec des pointes à 50km/h. Ils peuvent parcourir 400km en une journée sans être à bout de souffle. En raison de la contrainte d'arrêt de vol la nuit, une distance faisable en une journée est plus rentable à dos de fouliour que sur un shgrane (20km/h), mais elle revient approximativement au même si le voyage dure deux ou trois jours parce que le shgrane est très endurant et peut enchaîner deux nuits avec un minimum de pauses. Au-delà, il sera de nouveau préférable d'être à dos de fouliour puisqu'il se repose vraiment à chaque coucher de soleil et peut enchaîner les jours de voyage sans limite.

Par contre, pour isoler mon archipel du reste du monde, il ne fallait pas que les fouliours puissent sortir du territoire. J'ai donc introduit la notion de chaleur dans leur vol : au-dessus de la mer, ils s'épuisent beaucoup plus vite et vole plus lentement qu'au-dessus d'une région de terre chauffée à blanc. Par exemple, il est impossible de faire le voyage de la capitale Tizareg jusqu'au brasier des côlons au-dessus de la mer.

Pour ma part, le croisement entre loups des sables et volants a plus de chance de succès avec une louve des sables et un loup de feu parce que les volants dévorent leurs petits au moindre signe de malformation ou d'handicap. Ces naissances restent rares et une centaine de fouliours maximum parcourent le ciel de Terre de Sel. Ils se vendent pour 10 Crabes, soit 10 000 Elylées en monnaie saline.

Il est à noter qu'il a fallu attendre l'écriture de deux tomes pour que le hasard m'embarque en avril 2011 dans un baptême de parapente à Samoëns à l'école Pégase Air. J'ai été envoûtée par le silence du vol, coupé quelque fois par le claquement des voiles dans un changement de direction, et surprise des hauts de cœurs et des frissons entraînés par une grande différence de températures entre le sol et l'air. Lorsque j'ai réalisé que je pouvais utiliser toute cette expérience pour le vol de mes fouliours, j'ai assassiné mon moniteur de questions sur la visibilité, les distances et les courants ascendants ;-). Finalement, la montagne sans neige, cela peut être très intéressant ! ;-)