Je ne les ai pas autant utilisés que je l'aurai voulu, mais comme je n'ai pas encore fini de corriger les tomes II et III au moment où j'écris ces lignes, tout est encore possible ;-) Une ville à distance d'une journée de convoi, cela ne me paraissait pas toujours faisable ; mon monde n'est pas aussi peuplé. Une structure sécurisée me semblait donc nécessaire de temps en temps pour faire la liaison. L'intérieur de mes caravansérails est inspiré de celui de Karaj en Iran que l'on peut voir en image sur la page caravansérail de wikipédia.

Photo de Babak-Gholizadeh, source http://fr.wikipedia.org/wiki/Caravans%C3%A9rail

Beaucoup d'arcades, les chambres aux premiers, une grande cour pour les chariots des convois, parfait.

Je vois par contre l'extérieur beaucoup plus renforcé, avec des murailles épaisses, plus hautes et des pics sur les toits nécessairement. Mes caravansérails restent des petites structures parce qu'au temps de leur construction, le commerce était moins développé qu'au moment où le roman se déroule. Les travaux d'agrandissement traînent parce que les travaux de gestion de pluie de Tizareg coûte une fortune au pays. Mais le manque d'investissements dans les changements nécessaires pour de meilleurs échanges commerciaux (création de guildes, remise à jour des prix des convois, prise en compte de l'immigration alizéenne) reflète l'âge avancé du grand Mélénas, chef de l'école de l'Acier. Il en découle une surpopulation nocturne des caravansérails, et une sécurité moindre avec des portes malmenées et des bêtes restées à l'extérieure qui attirent les prédateurs, une hausse de la grogne des commerçants et surtout une surexploitation des sorciers mineurs réduits plus que jamais à l'esclavage.