Terre de Sel était peuplé d'habitants avant la colonisation. En petit nombre, heureusement.

Alaya

Le géant Alaya était le jardinier de ce monde hostile aux dieux particuliers. Il se consacrait avec amour à l’harmonie et à l’équilibre de la faune et de la flore de Terre de Sel. L’arrivée des hommes l’a peu perturbé. Quand ils lui ont demandé comment il fertilisait la terre, il leur a dit de donner un peu de sang. Les sacrifices d’esclaves ont entraîné la révolte des Importés. La cupidité a mené au sacrilège et au meurtre d’Alaya.

Les luminis et leur mère

La mère de lumière a été créée par les dieux pour enfanter des petits guides selon des souhaits (du géant à la base). Ce sont des animaux parlants de la taille d’un rat avec de longues moustaches et barbes et un plumet au bout d’une longue queue. Ils ont une couleur de pelage unique. La mère est environ dix fois plus grosse que ses petits.

Les luminis ont la faculté de lire l’esprit et la mémoire des hommes, sauf ceux des sorciers. Ils vivent aussi longtemps que le but de leur naissance reste possible, renaissant des flancs de leur mère s’ils sont tués par accident. Leur « mort » n’entraine qu’une perte de mémoire qu’il essaie de combler en lisant dans l’esprit des personnes autour d’eux.

A la mort d’Alaya, la mère de lumière a continué de faire des petits selon les souhaits des hommes, mais elle peut reculer les naissances le plus qu’elle peut (deux ans) et choisir le souhait qu’elle accepte d’exaucer. Elle vit dans un palais à Lumina, une ville de l'île de la Pince-Ouverte. Elle est entourée de Fidèles particuliers qui ont la langue coupée pour ne pas désirer un luminis pour eux-mêmes.

La mère des luminis a principalement cédé à des vœux demandant des luminis de contrôle afin de garder les mines et les ports (voir cartes), pour que le commerce reste sain. Sa seule volonté est de donner une raison de naissance à ses fils qui les mettent un minimum en danger et leur augure d'une vie la plus éternelle possible. Deux luminis particuliers sont mis à l’honneur dans Eternité : le luminis blanc de l’école de l’Acier et le luminis Babache.

Pour la petite histoire, ils portaient le nom de "furteux" au début de mon écriture, pour "fureter" dans les esprits, mais leurs descriptions et ce nom rappelait trop le fourreux de la quête de l'Oiseau du Temps de Loisel. J'ai donc basé le nom sur la lumière de leur yeux. Et à partir de là, j'en ai vraiment joué.