Ce qui suit est un outil de travail. Il dévoile beaucoup de l'histoire, ne regardez pas si vous n'avez pas lu, vous vous gâcheriez l'histoire.

J'espère que c'est lisible ! Il était important pour moi de suivre chaque personnage-clé et de voir ses interactions avec les autres. Avec ce graphique, je pouvais ainsi me rendre compte des temps relatifs aux distances à parcourir, de la négligence d'un personnage et du suivi de la lune. Je regrette de ne pas avoir cette idée pour le cycle de Leïlan (je n'y ai pensé qu'à la fin du tome III), mais il faut dire que ce n'était que mon premier roman.

Ce qui a été amusant avec ce graphique, c'est qu'une pleine lune était obligatoire pour moi dans le tome III. Une nuit de nomination de guerriers de l'Acier... Chaque fois que j'augmentais un temps de trajet ou que je rajoutais un jour dans un moment de l'histoire avant cette date, il fallait que je reprenne toute l'évolution de la lune pour que la pleine lune corresponde ; il aurait été nul qu'à trois jours d'intervalle, j'ai deux pleines lunes, non ? Je dis ça parce que plus d'une fois à la maison, on s'est moqué de moi ; je passais pour une maniaquo-perfectionniste à faire tant attention à ce détail ;-)

J'ai aussi reporté la météo sur ce graphique. Deux à trois jours de pluie par quinzaine. J'ai distribué les averses, guidée par l'histoire au début et, puis totalement au hasard, avec tous les décalages de jours. Je me suis prise au jeu et j'ai accepté cette fatalité de météo incontrôlable ; plusieurs fois, j'avais imaginé une scène au sec avant de voir sur le graphique qu'elle avait lieu un jour d'averse, alors je reprenais la scène sous la pluie ;-). A ce propos, chaque fois que je décalais la lune, les scènes nocturnes avaient aussi leur éclairage modifié. Quand il faisait tout d'un coup plus lumineux que je l'avais imaginais, pas de souci, il suffisait de rajouter un nuage approprié, mais quand il faisait plus noir que prévu, j'étais bien dans la mouise !